Cercle de Recherches Généalogiques du Perche-Gouët

Le Perche-Gouët - Présentation

Le Perche-Gouët entre Maine et Beauce

Le Perche-Gouët est une région de France située à 130 kilomètres environ à l'ouest-sud-ouest de Paris. Elle s'étend de Nogent-le-Rotrou et Montmirail à Alluyes, Illiers-Combray et Arrou, pour l'essentiel dans l'actuelle Eure-et-Loir et pour partie dans le Loir-et-Cher et la Sarthe.
Association de généalogie en Eure-et-Loir et dans le Perche

Bordé à l'est par la Beauce (et le Dunois), au nord et à l'ouest par le Maine et le Perche (ou Grand-Perche et la vallée de l'Huisne) et au sud par le Vendômois, le Perche-Gouët (ou Petit Perche) tire son nom de Guillaume Gouët, seigneur de Montmirail, Authon et La Bazoche qui, le premier, a donné une certaine unité à cette région.

Les cinq baronnies du Perche-Gouët

Sous l'ancien régime et jusqu'en 1790, le Perche-Gouët était constitué de cinq baronnies : Alluyes (dite la Riche), Brou (la Noble), Authon (la Gueuse), La Bazoche (la Pouilleuse) et Montmirail (la Superbe).
L'unité du Perche-Gouët était assurée par sa coutume, respectée dans toutes les paroisses relevant de ces cinq baronnies, sans véritable lien ni féodal, ni judiciaire, ni administratif avec le Grand Perche. Sur le plan judiciaire, le Perche-Gouët dépendait du bailliage royal de Janville et sur le plan administratif de la Généralité d'Orléans, élection de Châteaudun.

Les cinq baronnies comprenaient une trentaine de paroisses dont la répartition actuelle en cantons modernes est la suivante :

Authon-du-Perche Brou Bonneval Cloyes-sur-le-Loir
Authon-du-Perche
La Bazoche-Gouët
Les Autels-Villevillon
La Chapelle-Guillaume
Chapelle-Royale
Charbonnières
Luigny
Miermaigne
Moulhard
Soizé
Brou
Bullou
Dampierre-sous-Brou
Dangeau
Mézières-au-Perche
Mottereau
Unverre
Vieuvicq
Yèvres
Alluyes
Trizay-les-Bonneval
Arrou
Châtillon-en-Dunois
Montmirail Mondoubleau
Montmirail
Champrond
Melleray
Arville
Saint-Avit
Le Plessis-Dorin
Thiron-Gardais Droué
Frazé
La Croix-du-Perche
Le Gault-Perche

A des périodes plus anciennes, d'autres paroisses ont appartenu, en totalité ou non, au Perche-Gouët : Les Autels-Tuboeuf, Beaumont-le-Chartif, Béthonvilliers, Coudray-au-Perche, Les Etilleux, Saint-Bomer, Saint-Pellerin, Saint-Ulphace.
La réalité géographique d'aujourd'hui a rejoint la réalité historique de naguère : si Alluyes se rapproche plus de la Beauce par sa physionomie, Saint-Bomer ou Soizé se rapprochent plus du Perche par leur localisation.

Les origines du Perche-Gouët

Les débuts du peuplement du Perche-Gouët remontent au VIe siècle, époque à laquelle plusieurs ermites venus d'Orléans, se retirèrent dans les bois du Perche pour y fonder des églises : Avitus et Carilephus, puis Boamirus, Ulfacius, Leobinus et Almirus, qui ont donné naissance à Saint-Avit, Saint-Calais, Saint-Bomer, Saint-Ulphace, Saint-Lubin-des-Cinq-Fonts et Gréez-sur-Roc.

Après avoir successivement appartenu à la femme de Clovis II et à l'évêque de Chartres qui y fit construire les premières forteresses, afin de se protéger des invasions normandes, la région connut sa première unification par le mariage de la fille de Gauthier d'Alluyes et de Guillaume Gouët. Le petit-fils de Guillaume Gouët, Guillaume III, contribua à cette unité en menant plusieurs guerres contre les comtes du Perche : le Perche-Gouët était né.