Histoire des communes

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Les Autels-Villevillon

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La commune des Autels-Villevillon est issue de la réunion des communes des Autels-Saint-Eloi et de Vervillon le 7 mars 1835.

Située jadis sur la route de Chartres au Mans, par Brou, le bourg était à cette époque très animé et comptait une dizaine d'hôtelleries.

Après la fusion des deux communes, le bourg s'est recentré essentiellement sur l'ancienne commune des Autels-Saint-Eloi (mairie, école, commerces) mais la commune a conservé les deux églises.

Dynamisme démographique

Comme dans presque toutes les communes rurales, la population a décru considérablement depuis un siècle.

1) Le village avait pris de l’extension entre 1836 et 1851 ; en effet la paix, le développement des routes, l’apport plus facile d’engrais, favorisent à ce moment l’agriculture. La natalité est forte. L’agriculture se développant, la main d’œuvre des journaliers et des charretiers devient plus importante ; les jeunes restent au village où ils trouvent à travailler. L’agglomération s’agrandit, de nouveaux commerçants et artisans s’installent pour satisfaire les besoins d’une population plus nombreuse.

2) À partir de 1851, le chiffre de la population décroît. Les trois guerres précipitent cette chute : nombre réduit des naissances, morts de soldats.
La cause de cette diminution n’est pas un ralentissement de la natalité qui continue d’être forte

3) De 1851 à la fin du siècle, c’est la population des Autels qui diminue, passant de 162 habitants en 1851 à 113 en 1901.
Au contraire, la population de la campagne reste à peu près stationnaire, passant seulement de 345 en 1851 à 338 en 1891.
C’est qu’à ce moment disparaissent des artisans qui ne peuvent supporter la concurrence d’ateliers et des usines qui commencent à grandir. C’est le cas, en particulier, des artisans qui travaillaient la laine : fileuses, tisserands.
D’autres métiers disparaissent en partie pendant cette période : des meuniers (au Petit Moulin), des aubergistes.

4) À partir du début de ce siècle, la population décroît dans toute la commune, autant à la campagne que dans les deux villages.
L’agriculture emploie moins de main d’œuvre, elle s’oriente vers l’élevage qui demande de moins en moins de bras ; les machines remplacent petit à petit les hommes. Après 1932, la diminution brusque du cheptel ovin entraîne celle du nombre des bergers.

Peu à peu disparaissent les meuniers, les sabotiers, les bourreliers, les cordonniers.
Les jeunes gens ne trouvent plus à s’employer sur place. Beaucoup vont alors travailler dans des fermes de Beauce. Les jeunes filles vont-elles aussi travailler en fermes ou s’en vont dans les villes comme bonnes chez les particuliers.

5) Au dernier recensement, la population était de 350 habitants, ce qui donne une densité kilométrique faible 35 au km2.
Les jeunes gens vont moins qu’avant travailler dans les fermes de Beauce. Après leur service militaire, beaucoup essaient de trouver un emploi à Paris ou à Chartres.
La natalité est assez forte, mais la population continue à diminuer à cause de cet exode rural.
Monographie scolaire (1953)

Maintenant hors des grands axes de circulation, au recensement de 1999 le village ne comptait plus 125 habitants et il ne reste plus aucun commerce.


Source : Cahiers Percherons

Saisie : Christiane BIDAULT

Dernière modification : 10 Février 2013

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